Gilets Jaunes : naissance d'une nouvelle opposition
Caliméro était un gilet jaune avant l'heure et il savait pourquoi
23/03/2019
Gilets jaunes ! Blé, flouse, talbin, oseille sous toutes ses formes, servant à financer l’inutile au lieu du réel nécessaire. Gilets jaunes, Il n’y a plus d’argent dans les caisses, sauf pour les émissions crétines, les sitcoms, les droits TV sur le sportif le plus musclé, les jeux à gratter, les perruques à la mode, les salaires à effet de levier, les parachutes dorés, la rémunération des actionnaires, les banques renflouées dans l’intérêt des multinationales et de leurs comptes offshore.
Gilets jaunes, devinez la somme planquée dans les paradis fiscaux à l'aune de l’année 2012 ? 25 000 milliards d’euros ! Le vertige astronomique de la vitesse de la lumière. 300 000 kilomètres à la seconde…
Hors de portée pour le commun des mortels.
Aux Gilets jaunes d’éponger ce trou noir abyssal qui absorbe toute lueur d’espoir. À eux le passif. Régler l’ardoise. Combler le découvert. Il n’y a plus d’argent dans les caisses ! Il faut que ça rentre dans le crâne de celles et ceux qui se saignent tant et plus.
Ces gilets jaunes dans l’incapacité de boucler leur fin de mois, et même se chauffer l’hiver tant l'électricité a augmenté malgré les centrales nucléaires et les énergies alternatives que leur vendent les bobos sans qu'ils ne puissent en profiter. 3 ampoules, un frigo, un ballon d’eau chaude et c’est déjà plus de 100 boules dans le mois. En veilleuse le chauffage électrique.
Être gilet jaune, c'est être obligé de s’habiller en tenue d'après-ski, chez soi lorsque l'hiver sévit. Et la facture d'eau de suivre le cours des augmentations. Et ces énarques d'exiger que nous nous serrions la ceinture alors qu’ils sont censés être des cracks en mathématiques, parvenant à nous coller au passage, une dette publique de 2000 milliards d'euros.
Moins doués avec les chiffres qu’une famille de Rmiste qui parviendra à ne pas se mettre à découvert sur un toit après inondation avec un budget de 1100 euros par mois.
Malgré la modernité, les nouvelles technologies, l’automation tous azimuts, la construction 3 D, les pop-up House, toujours plus de sans-abris et de locataires dans la mouise avec les huissiers au train pour un impayé à 20 balles.
À l’heure de l’Airbus A380, des navettes spatiales et des satellites en rotation au dessus de nos têtes, se déplacer est devenu un luxe à 1,57 € le litre de carburant. Plus cher qu'une bouteille d’Orangina ou la baguette tradition. Tout augmente sans raison. Il y en a qui se gavent au passage, c'est pas possible autrement... Il n’y a plus de monnaie dans les caisses. Sauf pour financer l’inutile, au lieu du réel nécessaire. Au pauvre de combler le trou, creuser sa tombe, éponger le découvert. Blé, flouse, talbin, oseille, Gilet jaune, tu n’en verras jamais la couleur...
Gilets jaunes, comment donner du crédit à un gouvernement qui est incapable d’obtenir des multinationales, la baisse des tarifs sur les produits de 1ère nécessité : électricité, eau, gaz, carburant, alimentation... Transport, frais bancaires, assurances, contrôle technique automobile, frais de scolarité, loisirs pour les gosses. Alors qu’en même temps, un petit commerçant malgré ses galères te fera dans la foulée une ristourne de 30 % sur ses produits parce qu’il sait que t’es dans le même navire que lui. Lui en est capable, le puissant, non.
Gilets jaunes, sachez qu’en politique plus t'as de casseroles, moins tu fais la plonge… elle t'est réservée !
Pour l'écologie, c'est le pré carré des décideurs. Fin du monde, fin de mois, même combat ? Faut vraiment être con pour gober un truc pareil.
L'écologie est un bouclier anti-pauvres, elle sert à détourner le regard de la misère. Et de Stanley Meyer qui inventa le moteur à eau et qui fut sans doute liquidé comme le transport ferroviaire, dans l’intérêt du lobby pétrolier.
Plus ils s'expriment sur la santé des plantes de leur balcons parisiens, moins ils parlent de la pauvreté qui plombe les rues peuplées de sans-abris à l'espérance de vie quasi nulle. De quelle fin du monde parle-t-on ?
Celle de François de Rugy et ses petites sauteries sur le dos de la plèbe, à coup de homards géants et bouteilles de pif à 500 balles ? Ce pouvoir est tellement hors sol qu'il n'exigera même pas sa démission.
L'impuissance d'Emmanuel Macron a enrayer cette crise en dit long sur son pouvoir réel, en réalité totalement inexistant. Il ne fera rien parce qu'il est tenu par les précieuses. On ne peut fonctionner en mode VRP aux services des lobbies bruxellois et faire croire ensuite à la révolution de notre modèle économique. Gouverner, c'est faire croire disait Machiavel...
Gilets jaunes : tenir le cap pour rendre justice
Les chefs de fil des gilets jaunes, Priscillia Ludosky, Éric Drouet, François Boulo, Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues s'ils souhaitent continuer à porter le mouvement doivent prendre conscience qu'il ne faut pas s'éloigner des fondamentaux : la baisse du coût de la vie. Expression étrange, la vie serait une marchandise monnayable et le vivant, une caisse enregistreuse.
Le mouvement des gilets jaunes n'est ni plus ni moins qu'un réflexe de survie face au rouleau compresseur de la finance.