Sud Radio : le mérite d'être cash dans son traitement de l'actualité
Sud Radio appartient à la catégorie E des radios généralistes. Une radio qui n'a pas la langue dans sa poche lorsqu'il est question de traiter la politique et les questions sociales. Elle est un peu à l'image de celui qui la dirige : Didier Maïsto. J'apprécie chez lui sa proximité avec "le peuple" et les analyses qu'il porte sur le monde qui nous entoure. Ses interventions sont pleines d'à-propos sur Twitter, notamment en se positionnant clairement en faveur du combat que mènent les gilets jaunes.
Un peu d'histoire
Quel chemin accompli depuis Andorre où elle vit le jour en 1951 sous le nom d'Andorradio et sous l'impulsion de Stanislas Puiggros, dirigeant d'une société spécialisée dans le textile. À l'époque elle couvrait essentiellement la vallée pyrénéenne où elle était implantée.
Au début des années 80, elle négociera son premier grand virage en héritant d'une fréquence sur la bande FM. Elle élargira ensuite sa couverture à 22 départements dans les années 90 avant de se positionner comme une radio nationale à partir de 1994.
Au cours de son histoire, SudRadio a appartenu à différentes entités : les laboratoires pharmaceutiques Fabre, Sudporters, Fiducial medias.
De nombreuses personnalités des médias participeront au développement de son audience. Dans le désordre car certains d'entre-elles ont convolé vers de nouveaux horizons : Karim Hacène, Robert Ménard, Jacques Pessis, Philippe Verdier, Alain Marty, Nathalie Shraen-Guirma, Pascal Bataille, Brigitte Lahaie, Valérie Expert, André Bercoff, Laurence Perraux, michel cardoze, Bruno Dubois, Jean-Luc Petitrenaud, Philippe Toinard...
Décision étrange pour une radio très portée sur le rugby, en 2017, Sud Radio décide de quitter Toulouse pour s'implanter à Paris. A vous d’interpréter les raisons de ce choix.
La grille des programmes complète ainsi que les infos concernant la radio de la région sud.
Réflexion du jour :
La radio est un lieu où les idées peuvent circuler librement et sans entrave. - Jean-Paul Sartre